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Pourpres, pulvérisées
sur mon ciel intérieur,
quelques cerises accrochées
aux cimaises de mes lobes,
brillent au soleil de septembre,comme photophores
dans la nuit noire,
dans le ciel ébloui
de ma déhiscence.
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Les arbres ont revêtu
leur manteau rapiécé,
une tapisserie faite
de feuilles d'or
et de flammes,sous la douceur cuivrée
de ce jour de septembre,
sous la clameur
des moineaux et des freux
habillés de froidure et de feu.
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Tu me fais tourner la tête,
ta corolle dorée irradie
mon corps sans soleil
si longtemps caressé
par l'ombre de la cendre,
de la suie des étoiles,si longtemps plongé
dans la pénombre
des jours de grisaille.
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Du sang pourpre
semble exsuder
de vos perles,
comme la promesse
d'une vie nouvelle,comme l'aube rose
à peine éclose
du jour bleu qui explose,enlace votre dernier été,
effleure vos rêves
les plus fous, envolés.
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Quand survient le liseré
d'or des feuilles mortes,quand tombent les marrons
et les bogues de châtaignes
sur le sol humide
qui crisse blond,
sous mes pas,je prends conscience
que, déjà, commencent
les prémices de l'automne.
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