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Ombragé et bleu
comme une mer au dessus de moi,
le ciel d'automne s'assombrit
lorsque je tente de le saisir au vol.Traversé de freux,
il étend sa cape d'ombre
sur les frondaisons
des arbres effarés, frileux.
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Feuilles rouge sang,
vous courez le long
des murs des maisons,
des palissades de bois.Si belles dans vos habits d'apparat,
je voudrais vous enfermer
dans le coffre-fort de mes rêves,
de mes souvenirs d'automne dépareillés.
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Tes branchages alourdis d'or,
de toute cette lumière orangée,
de cette rouille du jour
qui s'accroche à tes feuilles
saupoudrées de soie
et de diapre empourpré.
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Dans ton habit de soie,
tu m'émeus
par ta grâce fragile,
ton élégance nue,
ta soif accrue de liberté.Sous tes ronces
et tes arceaux de lumière,
je perçois ta dignité
inconsolée,sur tes pétales apprêtés,
le souffle de ton intime
éternité.
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J'ai brodé quelques fleurs
d'or et de pourpre
sur mon blason d'infortune.Elles avaient le goût amer
de la liberté,
l'insouciance folle
de l'enfance.Elles avaient le goût
de l'insurrectionnelle beauté.
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