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Copeaux de bois,
vous recueillez la lumière du jour,
les restes d'un soleil volatil
qui lustre vos miettes
grège ou bien sépia,
ou bien couleur de sable,comme l'aubier de l'arbre
et sa résine
qui ont le doux parfum
de votre nostalgie.
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Ta hampe violette,
boursouflée de sève,
s'étire dans le ciel infini.Tes pétales,
perles précieuses,
améthystes friables,
s'égrènent comme
les bribes pulvérisées
d'un chapelet de soie.
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Fleur ouverte
comme le calice rouge
du ciel qui s'entrouvre
à l'approche du couchant,tes pétales pourpres
autrefois raides et clos,
maintenant déhiscents,
s'étirent, frêles et fougueux,
dans la clameur douce
de ce soir de printemps.
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Ta source
ne se tarit jamais
et ton jet d'eau trace
une courbe ascendante
qu'arrose un soleil bleu
avant de redescendre
comme un jet d'écume
indompté.Ton reflet tremblé
dans le ciel solitaire
est un mirage
sous la chaleur de l'été.
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Le ciel rose infini
se raie de soir
et les lampes de la rue
colorent d'or,
comme un orfèvre,
le bitume quadrillé d'ombre.Mais il se fait tard
avant que le noir
ne vienne assombrir
la voûte du ciel
qui succombe à la nuit.
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