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Il joue avec son âme,
avec son son corps,
ce vieil homme sans âge,
usé par le vent et le froid.
Une douce mélopée
émane de ses cordes
comme le chant
d'un oiseau blessé
dont le cri s'accorde
aux vagues de la mer
au ciel gris sans nuages.
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Comme une profusion
de moineaux,
les magnolias s'ouvrent
pour laisser passer le jour,
boire son soleil dru
ses gouttes d'or
perforant le ciel d'eau,
une folle marée
d'oiseaux qui s'envolent,
rose comme l'aube,
pourpre comme l'aurore.
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Merle éphémère
sur une branche noire,
perce la voûte d'azur,
ce mur bleu où l'oiseau
se balance et se berce,
comme tulipe noire au vent.
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Dans le soir rouge,
une ombre, une silhouette.
C'est une statue
d'homme seul
qui surplombe le monde,
se découpe sur le ciel,
dans son intacte nudité,
son intime éternité.
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À l'horizon,
une silhouette
et puis des arbres
et puis un soleil fragile
qui rase le bitume
et les derniers
vagabonds de l'aube.
À l'horizon,
un matin bleu
qui colore d'azur
la rue encore noyée
de lumière.
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