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Dans les interstices
de lumière,
je crois voir
l'or du soleil
s'immiscer
dans la mer solitaire,
je crois voir l'estuaire
de mes espoirs,
captif de mes rêves
fous, infinis,
presqu'éphémères.
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Un automne rouge
a lancé des flammes
sir le ciel gris du silence.
Un arbre est né,
ses feuilles
sont des braises
qui tombent sur le sol,
linceuls de lumière,
escarbilles d'octobre
que je ramasse
à pleines brassées.
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Je t'ai cherché dans la nuit,
oiseau nocturne,
je t'ai vu noyé dans la brume
rose d'un crépuscule,
minuscule, perdu
sous l'auvent de la lune.
Je t'ai cru blessé,
Je t'ai vu pleurer
du jour disparu
et tes ailes ont chu
comme les anges damnés.
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Une fenêtre ouverte
sur le monde laisse entrer
les nuages gonflés de vent
et les oiseaux esquissés
en silence,
comme des fruits d'or
sur une mer ronde
et sur ton visage
pendu au ciel
un soleil perdu
en plein vol.
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Je me promenais
le long du port.
Des grues incendiaires
brûlées de couchant
m'aveuglaient,
jonglaient avec le ciel
comme un oiseau
danse sur les ocelles,
sur un lac perforé de vent,
sous un soleil mort
pulvérisé jusqu'à l'orient.
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