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Je crois voir un navire
gorgé de mer
glisser sur l'eau bleue.
À travers la lumière crue
du midi ineffable,
mon bateau fait naufrage
sur les rives de mon corps
pétri de solitude,
asséché de soleil
comme le blé du sable,
ce désert invaincu.
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Tes voiliers amarrés
au quai de Marseille,
claquent au vent
comme des papillons
sous le mistral du midi.
Un ciel vif-argent
chamarré de soleil
miroite comme le reflet
d'une aile de mouette,
perdue dans les entrailles
de la mer bleue.
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Dans le regard sombre de tes yeux,
s'immisce une rare mélancolie,
un ciel aussi bleu que la mer,
l'évanescence de ton passé.Et ton regard immense
comme l'enfance,
scrute l'intense
poésie du monde,
ses perles nues ébréchées.
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Sur l'épaisseur des murs,
cogne le soleil pur
et sa lumière blonde,
frappe l'aile jaune de l'oiseau
qui crie dans la clarté nouvelle
et dans cette nuit qui meurt,
qui crie à l'ombre de l'aube,
de cette lampe bleue
qui se balance, invaincue.
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