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Quand survient le liseré
d'or des feuilles mortes,quand tombent les marrons
et les bogues de châtaignes
sur le sol humide
qui crisse blond,
sous mes pas,je prends conscience
que, déjà, commencent
les prémices de l'automne.
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Ta robe bicolore,
diaprée d'or et de rose,
éclate dans l'air d'été.Sur ta corolle de papier crépon,
comme les ailes diaphanes
d'un papillon,je souffle et tes pétales
de soie bicolore
m'emmènent très loin
au dessus du ciel.
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Sur un bateau de bois,
un petit canotier,
je t'ai vu partir à la dérobée,agitant un mouchoir blême
au dessus de mes larmes,
qui, même sous la brûlure de l'été,
n'avaient pas eu le temps de sécher.
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Je touche votre galbe
poli par le soleil et le vent.Comme des perles bleues,
des saphirs en suspens
entre le ciel et la mer,j'aime vous recueillir
à main nue sur la plage
dans le coffre- fort
de mes rêves ensablés.
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La mer s'épanche sur toi,
fait couler l'encre de seiche
sur ton sein galbé
en acier trempé
de soleil et de joie.Et pour marquer l'arrêt,
les bateaux accrochent
à ton cou des cordages
d'étoupe et de soie.
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